( XVII – XVIIIè SIÈCLES)
SOMMAIRE:
1. Le français classique (histoire)
2. Grammaire
3. Prononciation et ortographe
4. Morphosyntaxe
Après la fin du Moyen Age, la France s’est consolidée en tant que nation. Les guerres de religion en France dominent depuis le XVIe siècle et la paix à l'extérieur ne viendra pas jusqu´à la première moitié du siècle, où l’on célébre la paix de Westphalie).
La France participe à l'augmentation des découvertes géographiques, en particulier dans le nouveau monde. Dans l'activité intellectuelle, Descartes a marqué de manière décisive l'orientation de la pensée occidentale avec son rationalisme. Louis XIII (1610-1646) et son ministre le cardinal de Richelieu se rendit en France pour son implication dans la guerre de Trente Ans, ruinant les domaines et l'influence de la maison d'Autriche.
Puis avec Louis XIV, la France montrera au monde toute sa gloire.
Le XVIIe siècle est marquée par l'introduction de la «monarchie absolue» ou l'absolutisme», qui est consolidée par Louis XIV, le Roi-Soleil ».
Le XVIIe siècle. Les mots justes et la pureté de la langue. La synonymie, considérée comme une richesse au siècle précédent, n´est plus favorisée. Chaque mot tend à se spécialiser : par exemple, les formes qui étaient indifféremment préposition ou adverbe, pronom ou adjectif, restreignent leurs emplois à l´une ou à l´autre de ces catégories.
Il y a refus de la polyvalence. La recherche de clarté tend à limiter rigoureusement les conditions d´omission des mots-outils et à condamner les équivoques.
C´est aussi le siècle da L´Académie français. En fait le français continue son extension et devient très important au niveau littéraire. Ce sont des personnages comme Descartes, qui remarque l´importance du français :
"Il montre dans son “Discours da le méthode” que l´expression du français peut s´allier à “la raison naturelle toute pure”
Mais il faut aussi remarquer la présence des auteurs comme « La Fontaine », « Boileau » … ect.
L´Académie française se fonde en 1635 où l´un de ces législateurs le plus connu est Richelieu. Ce sont 40 membres qui travaillent à donne des règles certaines à la langue française où on connait l´un des grammairiens, le plus important appelé Vaugelas. Ces membres de l´académie ont aussi crée la première édition du célèbre « Dictionnaire de l´Académie » en 1964.
Ce qui était remarquable du XVIIème siècle c´est qu´on peut dire que c´est une époque où le français a obtenu un style et une présence uniques.
De 1630 à 1660 se développe l´idéal de « l´honnêtte homme »
“À la pureté, et à la netteté du stile… l´elegance, la douceur, la majesté, la force …” Vauglas
2.- Grammaire
À cette époque sont éditées des grammaires d´usages (comme celles de Maupas, D´Oudin .. ect) .
« La Grammaire générale et raisonnée contenant les fondements d l´art de parler » d´Antoine Arnauld et de Claude Lancelot. Cette grammaire distingue deux classes de mots : ceux qui signifient les objets des pensées et qui relèvent de la conception (noms, adjectifs, articles, participes, pronoms, adverbes, prépositions) et ceux qui signifient la forme de la pensée, exprimée dans un jugement (verbes, interjections, conjonctions) .
Pour la syntaxe, elle formule un certain nombre de principes marquant l´interdépendance de sujet du verbe, la dépendance de l´adjectif par rapport au substantif, la dépendance complément du nom …ect
Au XVI et XVIème siècles, l'ordre des mots est fortement influencé par les structures latines. ( verbe en fin de phrase, place très variable de l'adjectif, omission de l'article etc.) L'imparfait du subjonctif est employé couramment. La négation est souvent exprimée par un seul élément. Le pronom sujet (surtout aux première et deuxième personnes où la terminaison indique la personne du verbe) peut être omis (comme en espagnol moderne). Avec la troisième personne, le sujet peut suivre le verbe. On s'habitue relativement vite à ceci.
• “Amys lecteurs qui ce livre lisez.” (Rabelais, Gargantua, 1534) Le Y remplace le “i” surtout à fin de mot.
• Avec la construction verbe + verbe à l'infinitif, le pronom objet est souvent placé devant le premier verbe:
•Soleil, je te viens voir pour la dernière fois (Racine, Phèdre, v.172)
3.- Prononciation et ortographe
Pour Vaugelas, la pronontiation du “r” final dans les verbes aller, venir, ne se fait pas dans la pronontiation courante.
La chute du “e” final après consonne est un fait accompli au debut du siécle; elle a profondément modifié à l´oral le système d´opposition morphologique des genres qui reposait fréquemment pour l´adjectif par exemple sur la présense phonetique du “e” final; la distinction ne se fait plus alors que par la pronontiation de la consonne finale au féminin .
Petit ----> petite
Faux ---->fausse
Long ---->longue
- Les différences principaux entre le “e” le “é” et le “è”.
On distingue entre les mots où le “s” en fin de syllabe ne se pronoce plus par l´emploi du “s” long lorsqu´il y a allongement.Ex: Teste / étoit
- Par rapport à l´ortographe, Il est souvent très utile de lire le texte à haute voix pour le comprendre. Il faut aussi garder en tête que l'orthographe n'est pas fixe à l'époque et peut varier selon les caprices de l'auteur ou de l'imprimeur, même à l'intérieur d'un texte.
Voyelles - il y a très peu d'accents utilisés à l'époque. On voit souvent deux voyelles ou une voyelle suivie de “s” où aujourd'hui il y a un accent. Ex:
La reigle me desplaist, j'escris confusement (Théophile de Viau) > la règle me déplaît
vostre, maistre, mesme.
- L'imparfait et le conditionnel s'écrivent avec O et non pas A.- Ex: (j'avois, tu ferois, ils diroient, etc.) jusqu'au début du XIXe siècle (emploi recommandé par l'Académie française en 1835).
- Pour des raisons de typographie, l'imprimeur abrège souvent la combinaison voyelle + consonne nasale avec l'accent. Ex:
bon >bõ; comporte> cõporte; souvent > souv~e
- Consonnes - en général, il y a des consonnes supplémentaires par rapport à l'orthographe moderne. Par rapport aux autres langues romanes, (l'italien, l'espagnol) le français a opéré le plus de changements à l'étymologie latine, surtout dans un souci d'économie.
Z remplace parfois S comme marque du pluriel, surtout là où aujourd'hui on a és - ilz, bontez
- U et V - la distinction moderne (v consonne, u voyelle) ne tient pas. Le choix de la lettre à employer se fait surtout en fonction de la position dans le mot - v en début de mot vne, vnis, vin; u au milieu d'un mot - nous deuons, escriuain.
4. - MorphosyntaxeOn voit des formes particuliers de l´époque:
Cil : l´ancienne forme pour le sujet masculin n´est plus qu´un archaïsme. L´emploi de « celui » et de « cestuy » comme déterminant.
CE : Le démostratif neutre « ce » est d´emploi étendu, comme complément ( en ce faisant, sur ce » )
Ste femme/ st´homme.
Par rapport aux conjonctions. Vaugelas remarque que « parce que » est préféré par la cour et les auteurs, alors que « pour ce que » appartient au langage du palais.
TEXTE DE L´ÉPOQUE :
Certaines particuliarités de la langue de l´époque :
- ceux, qui ( 3ème ligne)
- se voit (5ème ligne)
- est( 7ème ligne)
- celui( 7ème ligne)
Les différences principales ou principaux “e” le “é” et le “è”.
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