I.NAISSANCE DU FRANÇAIS
Le français naît au IX ème siècle avec une base territoriale très réduite. Il est surtout parlé à Orléans, Paris et Senlis par les couches supérieures de la population. Dans la cas du peuple on parle un grand nombre de dialectes.
Nord: on y parle des varietés d’oil comme le François picard,le gallo, le potevin, le saintongeais, le normand, le maurvandiau, le wallon, l’artois, l’orleannais, ou le champenois.
Nord-ouest: le breton
Nord-est: on retrouve des langues germaniques comme l’alsacien, le francique, ou le flamand.
Île-de-France: on utilice le François
Centre-est: langues franco-provençales. Le bressan, le savoyard, le dauphinois, le lyonnais, le forézien, le chablais, etc…
Sud: varietés de langue d’oc: le gascon,le languedocien,le provençal,l’ auvergnat-limousin, l’alpin-dauphinois, mais aussi le catalan et le basque.
Même si les dialectes du français étaient déjà très nombreux la langue de prestige était toujours le latin.
II.HISTOIRE
En 987, le roi Louis V, mourut soudainement et à la suite les grands seigneurs du royaume se réunirent pour nommer un successeur. Ce successeur fut Hugues I qui fut sacré quelques jours plus tard à Noyon. Il était abbé laïque et portrait la chape, c’est pourquoi on le surnomma Hugues Capet. Hugues Capet sera la fondateur de la dynastie des Capétiens et s’appuiera sur les règles d’ hérédité et de primogéniture.
En 1119, Louis VI le Gros, descendant de Hugues Capet, se proclama roi de France et non plus des Francs et fils particulier de l’Église romaine. C'est le premier texte où il est fait référence au mot France. En réalité, c'est le mot françois ou françoys (prononcé franswè) qui était attesté à l'époque, le mot francien ayant été créé en 1889 par le philologue Gaston Paris pour faire référence au 'français de l'Île-de-France du XIIIème. Dans les conditions féodales, les différences entre les parlers locaux se développèrent et s'affermirent. Chaque village ou chaque ville eut son parler particulier et la langue évolua.
III.EXPANSION DU FRANÇAIS EN ANGLETERRE
En 1002 se produit le mariage de la fille du duc Richard de Normandie au roi Ethelred II d’Angleterre. Ainsi le duc de Normandie, Guillaume le Bâtard, devint plus puissant que le roi de France. À la mort de son cousin Edouard d’Angleterre en 1066, il fait valor ses droits sur le trône anglais.
Le 14 octobre, Guillaume le Bâtard arrive à la bataille de Hastings avec 6000 hommes et des chevaux. Celle-ci ne dura qu’une journée et Guillaume réussit à battre le roi Harold II dont l’armée était épuisée. Guillaume le Bâtard devient Guillaume le Conquérant et est couronné le jour de Noël comme Guillaume I d’Angleterre. Sa cour et lui parlait une variété de français appelé franco-normand ou anglo-normand, un François teinté de mots modiques des Vikings qui avaient un siècle auparavant conquis le nord de la France. Alors, les habitants des campagnes parlaient l’anglo-saxon, pendant que les gens d’église, ceux de la justice, la noblesse et l’aristocratie utilisaient le franco-normand à l’oral, et le latin à l’écrit.
Le François de France acquit aussi un grand prestige en Angleterre, surtout avec l’aristocratie. D’autre part, les juristes, les juges, etc.… étaient recrutés en France, sans compter que de nombreuses familles riches envoyaient leurs enfants y étudier.
Le I roi de la dynastie des Plantagenets gouvernait l’Irlande, l’Écosse, et plus de la moitié de la France occidentale. Par la suite, Philipe Auguste reprit à Richard Cœur de Lion, son fils, la plus grande part des possessions françaises des Plantagenets. Alors, toute la monarchie anglaise parlait français car les rois anglais épousaient des princesses françaises.
Plus tard, en 1259, Henri III d’Angleterre renonça officiellement à la Normandie et la noblesse anglaise eut à choisir entre l’Angleterre et le Continent, ce qui fut profitable à l’expansion du français parisien et de l’anglais.
Au cours du XIIIème siècle apparaissent les premières œuvres littéraires en François en France, en Italie (les récits de voyage de Marco Polo, en Angleterre, en Allemagne et aux Pays-Bas.
Lorsque Louis IX accéda au trône de France en l’an 1226, et la cour était très en avance sur les autres parlers en usage, ceux qu’utilisait le peuple. D’ailleurs, après quelques victoires militaires, le François pris l’avantage sur le reste des langues d’oïl, et apparût d’abord dans le nord, puis ensuite dans les villes du sud. Louis IX devint le monarque le plus puissant d’Europe, ce qui donna un certain prestige à sa langue, que l’on appelait encore le François.
Comme les parlers d’oïl ne différaient que très peu et qu’ils se comprenaient de village en village, ils étaient perçus comme des variations locales d’une même langue.
...duc Richard de Normandie... duc de Normandie, Guillaume le Bâtard...
ResponderEliminarLequel est le vrai duc ?